Je suis là.

Vagrant arrivait avec une chanson que sa mère lui avait appris peu avant sa mort tragique. Il n’avait pas beaucoup de souvenir d’elle, juste une vague ombre brunâtre et fine et cette chanson des chevaux vagabonds. Il la chantait à tue tête sans cesse quand il pensait à elle avec mélancolie de ne pas l’avoir connue d’avantage. Il s’approchait doucement de la plaine du lagon, il aperçus plusieurs genres d’animaux sauvages qui venait s’y abreuver à leur tour après sûrement une dure journée de labeur à éviter les différents prédateurs des terres. Il y avait quelques fleurs qui ornaient le chemin que Vagrant empruntait. Petit à petit Vagrant se rendit compte qu’il n’y avait pas que des animaux, mais des insectes ! Pleins de petits insectes vinrent picoré le poil et la chair de ce petit poulain à la couleur dorée. Il commença à se débattre pour empêcher ces petites bêtes de lui sucer le sang. BEUUURK. Il partit en furie, sans regarder ou il mettait ses sabots. Il ne vit pas l’énorme flaque de boue… Il glissa et PLACH ! Notre Vagrant n’avait plus une robe palomino, ma une robe brunâtre de saleté du lagon.
< Au moins se dit – il, les insectes ne me dévoreront pas le poil ! >
Il se releva avec un peu de peine, car la boue lui collait les sabots et l'empêchait se relever correctement. Il essaya et essaya encore pendant de longues minutes. Les animaux qui se trouvaient prés du Lagon riait de ce poulain emacrâler dans cette flaque de boue.

Je decouvrait mes nouvelles terres.

Je marchait, surtout, la tete basse, flairant quelque herbe a grignoter, car la faim me tenaillait le ventre. Il faut dire que je suis difficile en ce qui concerne la nourriture : je ne mangerais que l'herbe la plus fraiche et la plus juteuse. Malheureusement, ce n'etait pas l'endroit parfait pour en trouver. Sans le savoir, je me mit a regretter ma foret, ma si belle foret.
NON !! Il fallait pour vivre mieux sortirces souvenirs brumeux de ses pensees. Je ne pouvait pas me lamenter tout les jours. Il fallait regarder le futur, desormais. Et il y aura d'autre occasions de se retourner vers le passe.
Un long soupir s'echappa de ma gorge meutrie par le chagrin. Je voulait pleurer, pleurer, vider toutes les larmes de mon corps. Mais je m'y sentais incapable. Je me sentais mechante. Je voulais...tuer. Tuer des ames. Venger ma famille. Venger mon frere. Melancoliquement, je releva la tete, des idees sombres pleins la tete. J'apercus au loin, un poulain. Je ne sut comment reagir, alors je me contenta d'hennir faiblement, comme pour voir si son attention voulait etre capturee.
Quelque chose me poussait contre ce petit poulain.

[ RP pourri, diso ==' ]

Le corps enrobé de boue qui commençait à sécher avec le vent qui caressait son poil, Vagrant se mit en marche du lagon où l'eau était la plus bleue qu'il n'a jamais vue. Cette bleuté attirait si fort le regard et l'attention de notre poulain qu'il ne se souciait plus des autres animaux qui le dévisageaient avec dégout. En arrivant juste devant, il descendut sa tête et là stuppeur ! Il y avait un clône, le même poulain que lui sur la surface. Nous savons bien que ce n'est juste le reflet de lui - même qu'il voyait. Mais lui ? Le savait - il ? Il descendit encore un peu plus pour que son museau arrive sur la surface de l'eau. Mais son reflet devint floue et complètement indescritible. Il pointa les oreilles vers ce phénomène étrange que lui offrait la vie. Mais, un hénissement rauque et fin se fit entendre dans la plaine du lagon. Il se retourna et vit, une ombre noire se dessiner à l'horizon. Chouette ! Quelqu'un à ennuyer et qui va tomber dans le jeu vicieux de Vagrant. Mais est que cela allait marcher avec cette ombre qui a l'air si sombre et meurtrie en quête de nouvelles proies ?

Je le regardais toujours.

Une pointe de mystere devait flotter sous mon regard. Je le fixais, il avait l'air si...indescriptible. Moi qui reussissais a determiner le caractere d'un etre rien qu'en lui addressant un regard...Je frissonna, me sentis encore plus destabilisee que d'habitude. Un leger soupir nerveux m'echappa, et je fermit les yeux quelques secondes.
Je voulais remettre mes pensees en ordre. Me remettre dans le bon chemin. Je me soulagea, peu, d'accord, mais s'accorder une pause faisait du bien. Et puis, j'avais peur de tomber dans...la folie. Je m'obligea a garder les yeux ouverts, a rester. A ne pas mourir a l'interieur.

Voila pourquoi il ne faut pas aimer.

Je me sentais dechiree, je me sentais etrange. Je me sentais deprimee, j'avais besoin d'aide. Mais qui ? Le seul qui me comprenait est parti. Le seul que j'aimer. Voila pourquoi il ne faut pas aimer. Je l'ai deja dit, mais j'ai besoin d'insister. Besoin d'en parler. Mais qui m'ecouterait ? Car, tot ou tard, on decouvrira mon vrai caractere. Une fois retablie, si jamais cela arrive, le monstre enrage qui vit en moi se reveillera. Oui. C'etait un cercle vicieux, et je crois avoir etee destinee a mourir de chagrin. Voila pourquoi il ne faut pas aimer.
Puis, je me decida. J'avanca d'un pas, d'un deuxieme. J'hennit faiblement. Je voulais de la compagnie, je voulais parler. Je resterais silencieuse. Et peut etre me jetterai dessus. Sur ce poulain.

Vagrant était étonnée. Avec sensibilité il regardait cette ombre qui traînait avec elle tout un passée douloureux. Ca se voyait à la façon dont elle se déplacait et avec quel entrain elle hénissait vers ... Lui ? Il se retourna et regarda bien si c'était lui que l'ombre appellait ? Il ne vit rien appart le lagon et des nuages noires qui venaient dans leur direction. Il s'avança assez fière qu'un adulte veuille qui vienne pour lui tenir compagnie. Ou bien ... Il s'arrêta quelques secondes. Pourquoi cette personne voulait - elle qu'il vienne. Si elle lui voulait du mal, il galopera le plus vite que l'éclair. Il était maintenant à quelques mètres de ... une jument ? Bizarre, d'un air angélique et coquin, il s'éclaira doucement la gorge.
< Et, t'as pas d'amis que tu veuilles que j'viennes prés de toi ? >
Effectivement, Vagrant est sûrement le dernier ami qu'on veuille...

Je le vis s'approcher, mefiant. Pff, peureux oui. Le peu d'estime que je lui portais s'evanouit, doucement, comme une ombre mourante. Son frele corps de poulain avancait, doucement. Je voyais la peur qui brillait dans son regard simple.

- Ferme la, petit. T'es pas assez grand pour juger,

dis je, de ma voix grave et monotone. Je ne supportais pas ces enflures, ces boulets qui se coraient tous permis du haut de leur 2 ans et quelque. Les poulains m'insupportaient, faisait revenir toutes sortes de souvenirs douloureux. Il m'enervait, je voulais lui donner une franche correction !

[ Excuse, jsais pas quoi ecrire, puis ce sujet est bloque, au prochain post ce sera mieux =P ]

» Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis...