| Lune aide moi à trouver qui je suis... |

[premier message à Esmeraelìa Skye]

Tout était dans le sous-bois, on ne voyait que les ombres des vieux arbres
Pratiquement déraciner et a l'écorce couleur ébène.
Placé entre deux arbres un cheval se tenait là, droit.
Il ne bougeait pas, il était là comme une statue au regard vide.
Par fois il remuait une oreille lorsque le vent faisait bougeait les branches ou les buissons du bois, mais pas plus.
On aurait dit que son corps était présent mais que son esprit était ailleurs, dans un autre monde.
Les minutes passèrent et le cheval bai repris sa route, d'un pas lent et lourd.
Il marchait ainsi car il savait qu'il était seul dans le sous-bois,
Il n'avait pas besoin de faire le beau devant ses demoiselles ou ses messieurs qui joue à "c'est moi qui à le plus de muscles",
Nan Shakespeare In Love n'est pas comme ça. Il préfère rester seul dans son coin...

Le chant des feuilles nouvelles...

Je marchais, silencieuse, comme toujours, parmi les animaux nocturnes. Comme d'habitude, je ne pus dormir. Je me contentais de marcher, marcher, et marcher encore. Cela luttait contre mon insomnie. Mes pensees etaient noire, je me sentais mal. Je n'avais pas ma place dans ce paysage, reveur et feerique. Mes pensees non plus. Je faisais tache et je le savais ; mais je m'en fichais pas mal. Tant pis si je n'etais pas chez moi ici. Car un jour ce le sera. J'en suis sur.
J'avais abandonne mes tentatives de suicides. C'etait bete, et puis ca ne servirait a rien. Et surtout, cela fairait bien et j'en suis rue - a mes chers ennemis. Non, je n'allai pas leur laisser cette chance la. D'ailleurs c'etait ma seule possibilitee de venger mon frere.
Soudain, devant moi, ce trouvait un petit bois. L'air y etait frais et pur. C'etait attirant. Je m'avanca, pointa un sabot. Le sol etait parsemee d'aiguilles de sapins, de pommes de pins, de vieux fruits. En y entrant, une vague d'anciens souvenirs me penetrerent, comme des emotions encore incertaines qui vous submergent.
A l'interieur, c'etait beau. Emue par tous ces souvenirs, je m'approchait pres d'un grand chene, et me coucha, le dos appuyer sur son immense tronc. La tete soutenue, je me mit a regarder, a me rappeler de chaque moment passe avec lui.

Et, il m'arriva quelque chose d'etrange.

Je sourit.

» Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis...
» ( Avec une douce lune remplie de miel au gout legerement suave