Oh si tu veux tenter ta chance.

" Oh si tu veux tenter ta chance,
alors rentres dans la dance.
J'en ai plein le dos, j'ai vraiment
la rage. T'as vraiment pas d'pos
carrèrement sauvage. Si tu voulais t'y
mesurer mon gros, j'en ai plein le dos ! "

Vagrant galopait avec fureur dans le cimetière des Vieux arbres. Pourquoi se retrouvait - il là ? Pourquoi un endroit si désert et morbide pour un petit poulain plein de feu et de gaiété. Peut - être parce que Vagrant se mettait en question ou bien il avait trouvé quelque chose à faire de trés intéressant dans un endroit pareil. Dans sa tête, il murmurait une chanson que son père lui avait apprise pour lui dire qu'il était sauvage et que personne ne devait la lui retirer sous aucun prétexte. Les yeux brillants, il regardait le moindre recoins composants du Cimetière. Ses narines bien hauts et la queue en l'air il avait vraiment le profil d'un poulain heureux de vivre et qui ne se posait pas des questions. Ben oui ? Pourquoi se poser des questions puisque les terres de Celoniel sont dépourvus de prédateurs. A un moment, Vagrant s'arrêta avec violence devant un énorme arbre mort, bien évidement. Il le regarda avec stupeur... C'était le seul arbre qui tenait encore debout sans être déraciné par un coups de vent violent, ni des pluies ravageuses. Il mit son museau chaud sur le bois qui était froid à cause du climat d'hiver. Un craquement se fit entendre, Vagrant fit volte façe au(x) danger(s) qu'allait lui offrit cet endroit bizarrement bizarre. Il tremblait un peu, il faut dire que le cimetière n'est pas un coin de la terre de Celoniel qui est fort rassurant. D'une voix mal assuré il dit :
< Montre toi si t'es un cheval ! Espèce de pouilleux ! >

A qui parlait-il ? Shame Pursuer relava sa tête et chercha du regard l'animal qui était sans aucun doute complètement apeuré. La petite jument aperçut alors un poulain à la robe d'or, plaquant ces oreilles contre sa nuque la jument arabesque s'approcha de celui-ci d'un pas lourd, bien que fière. L'allure de la jument était celle d'une jument de grande élégance, pourtant, la robe pâle de celle-ci était très mal entretenue, ce qui gâchait légèrement la crédibilité de la petite jument pâle. Prouvant aussi que l'équidé, n'était pas qu'une jument gracieuse et "bourge".

-C'est toi qui ose me trèté de pouilleuse ? Sache petit qu'à ta place je ne ferais pas ça, car tu es seul, et je peux de faire bien des choses si encore une fois tu insulte une personne comme moi !-

La voie de le belle était dure et son tons n'était pas là pour rire, non elle était sérieuse, avec ces petits êtres il le fallait. Non elle ne supportais pas les poulains allez savoir pourquoi ! Peut être parce qu'ils attirent plus l'attention qu'elle. Pff, de toute façon ces êtres étaient peureux et stupides.

Un vent froids vint soulever les crins souples de la belle, dévoilant sa face plutôt charmante, une face d'ange qui cachait une vrai hypocrisie.Quelques flocons tombaient, mais ne tenaient pas sur le sol boueux du lieu, certains restaient plusieurs minutes transportés par le vent doux mais glacial....

[ Tu rigoles ! T'as vu les miens ils sont nuls par rappaort à toi ! ]

Vagrant ne bougea pas de place. Mais il était quand même trés surpris de la réaction de la jument au visage d'ange. Comme quoi, les apparences sont trompeuses. Dans son regard, un lumière s'alluma avec vivacité. Cette jument ressemblait tellement à sa mère qu'il avait perdu quelques mois avant... Il voulut s'en approcher, mes les yeux de la jument était si froids et meurtriers qu'il déçida de rester droit comme un marbre. Il sentit lui aussi les flocons qui tombaient sur lui. Le vent était de plus en plus froid. La jument n'était pas un ange, comme disait son père : on ne doit pas t'enlever la raison qui te fait vivre, ni ta liberté. Vagrant ne faisait pas partie des poulains qui pleurait sur leur sort de leur mère qui les avait abandonné à la naissance. La vie est ainsi, et c'est une épreuve. Maintenant, la rencontre avec cette jument à la musculature souple et tout à fait imposante pour lui, était une épreuve de la vie.
< T'oserai pas m'toucher ! J'fais c'que j'veux ! >
Il baissa les oreilles devant elle, elle n'allait quand même pas le toucher ! Si elle le touchait, un petit être sans défense comme lui. Si elle osait, il était dans de beau draps...