Seule au monde

[ très petit Rp pour le début]
Seule, c'est se que je suis, seule en pleins milieu d'une lande désertique. Il ne fait pas chaud,pourtant je n'ai pas froid, non ce vent glacial qui vient souffler dans mes crins ébènes ne me donne même pas des frissons. Etrange sensation, comme si le corps ébène que je trimbale depuis déjà huit ans ne m'appartient plus. Comme si j'étais morte, et pourtant. Cela fait déjà sept ans que j'essaie de mourir, mais mon cœur bat toujours, il rythme toujours ma vie, mes pas. C'est d'ailleurs se qui me rappelle que je suis en vie, se qui me fait souvent ressurgir d'ancien souvenir de ma vrai vie.

Un vent glacial s'introduit sans prévenir dans mes naseaux, les battements de mon cœur s'accélèrent, ma respiration devient saccadée et mon regard ébène se pose sur l'étendue sablonneuse qui se trouve devant moi. Alors là, mes membres se mirent à accélérer le rythme puis je galope. Je galope, j'accélèrent, derrière moi se trouve de la fumée ou plutôt de la poussière formée à cause de mes sabot et de mon galop fou.
Déjà la chaleur emporte mon corps fulminant, de l'écume blanche se dessine sur mes épaules et ma puissante encolure, me voila transpirante. Mais ce vent glacial guide mes pas, rythme mon galop. Je continue à travers les landes, comme un cheval arabe galoperait à travers le sahara. Heureuse non, je ne me contrôle pas, mais il est vrai que j'éprouve un certains plaisir à galoper seule, seule au monde dans cette lande...

[premier message à Leading Spark]

Avec une légère déception, provoqué par une raison beaucoup trop banale pour vous en informez, l'étalon alezan foula le sol ocre. D'abord étonné par cette couleur rougeâtre, il regardait a chacun de ses pas, ces sabots s'enfoncer dans la terre molle. Et puis faire semblant de s'intéresser a quelques chose ne lui plaisait pas et finalement il releva son beau regard sombre sur l'étendue de ce même terrain si étrange. La piste, semblait longue a n'en plus finir et une envie de galoper le prit rapidement. Il s'ennuyait tellement ici, mais le désir de ce faire plaisir ne l'inspirait pas et avec amertume il rejeta son idée, préférant se morfondre plutôt que de savourer le gout de la liberté. Une telle suggestion ne vous effleurerait pas, vous, si heureux que vous êtes, si .. normaux. Mais Leading Spark n'est pas normal, ou a finit par se convaincre qu'il n'y est pas. Oui, dans sa tête, il est malheureux et sans cesse entrain de fuir un bonheur a porté de main. Que voulez-vous, ne cherchez pas a comprendre il est beaucoup trop complexe et aime se le redire. Bref, donc l'étalon alezan continue de marcher, se retenant de ne pas se mettre a galoper jusqu'à perdre haleine. Ce n'est pas fait pour lui ! Un vent légèrement froid joue entre ses crins clairs, mais aucune sensation de fraicheur ne vient le perturber. Il bouillonne d'énergie, qu'il tente de canaliser sans y parvenir. D'abord il piaffe, maitrisant cette allure comme rêverait tout cavalier. L'encolure en demi-cercle ses naseaux effleurant son poitrail étroit où commence a couler une écume blanche. Il est fier dans cette attitude, la queue panaché comme ferait n'importe quel étalon en période des chaleurs ou même seulement en présence d'une jument. N'importe quel étalon mais pas lui, il est fier intérieurement et refuse d'admettre qu'il plait. En réalité il est peut être heureux de sa situation, triste vérité ... Jusque là, il était seul et passablement heureux, toujours piaffant avec grâce et charisme. Mais encore une fois, une présence non désirée le contrarie. Un bruit de galope endiablé lui fait relever la tête. Ses prunelles noires cherche quelque chose qui réussirait a effacer cet étrange sentiment de solitude. C'est la première fois qu'il est ainsi, a vouloir rencontrer quelqu'un. Mais en lui, cette fierté est toujours là et le rend tout de même légèrement réticent. De toute façon, un nuage de poussière se dessine a l'horizon annonçant une proche rencontre et il ne peut plus reculer comme il faisait avant.

La silhouette qui s'approchait dans un galop effréné n'était nul autre que moi, moi True Nightmare, la jument à la robe ébène, la jument aux crins aussi sombres que ses pensées, oui moi, mauvaise, méchante ? Non simplement moi, et simplement fière. Oui depuis peu j'étais fière de moi alors qu'auparavant je me détestais, je me plainait.

Au grand galop, l' horizon libre, je galopais presque les yeux fermés alors que là, j'aperçus une silhouette au loin, celle n'était pas rapide, car la fumée qu'elle dégageait n'était pas imposante.D'un pur instinct, mes oreilles ébènes se cachèrent sous mes crins de la même couleur, mes naseaux quant à eux se pincèrent et mon allure s'accéléra et d'un galop rapide, je parvint à une vitesse impressionnante. Mon coeur battait la chamade, il ne suivait plus se rythme effréné, il avait de la peine et désormais tout mon corps en subissait les conséquences , j'avais peine à respirer et mes membres devenaient lourds. Peu importe, je balança un coup de tête sur le côté, il était certes inutiles, mais je ne sais pourquoi, il me redonne confiance. Au bout de quelques minutes qui parurent plutôt une fraction de secondes. La silhouette frêle n'était nul autre que celle d'un étalon. Un étalon, que faisait-il ici, son harem de jument plus idiote les unes que les autres de le suivait pas. Il était perdu ? Ou bien s'isolait-il ? Les questions arriveront, il ne fallait pas que je me précipite.
Je me rapprochais rapidement, une fois arrivée assez près, je bascula tout le poids de mon corps vers mon arrière main, et souleva mes antérieurs pour m'arrêter et à la fois me cabré, devant se petit entier.

Mes sabots battaient l'air, ma tête regardait le ciel, mes crins dansaient, s'envolaient , je m'envolais ? Non ! Je rattérris d'ailleurs bien vite dans un nuage de poussière orangée. De la poussière qui vint rapidement se déposer dans mes naseaux pour les chatouiller.

-Qui es tu chère ami ?-

Ma voix était moqueuse et ironique oui il vaux mieux le prendre à la rigolade...

[Excuse moi je répond demain promis ]

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