Autant en emporte le vent

Un vent froid battait les flancs de l'étalon alezan. Celui-ci, l'encolure basse comme a son habitude ne rechignait pas et continuait sa marche lente et monotone dans ce lieu. Lieu sordide et plutôt triste lui aussi. Lorsque que Leading Spark s'arrêta pour regarder autour de lui, il découvrit de nombreux arbres morts et couchés sur le sol mi-herbeux. Quel endroit accueillant ! Il soupira et préféra détourner les yeux de ce paysage. Le moral déjà au plus bas, a quoi bon s'enfoncer plus ! Rapidement il repartit droit devant lui, sans prendre gare a toutes les branches mortes par terre. Souvent l'un de ses sabots en brisait une d'un coup sec et l'étalon sursautait seule preuve de sa trop grande méfiance a l'égard de ce milieu pourtant inoffensif. Les crins rabattu sur son encolure épaisse et ses flancs cuivré, les yeux mi clos pour éviter de prendre tout le vent dedans, il avait un air un peu misérable. Mais si jamais on lui avait posé la question de savoir s'il se souciait de son image il aurait répondu, s'il avait daigné vous répondre, que peut lui importait de ressembler a un misérable puisqu'il en était un ! Il est bien connu que la plupart des individus se sous estime et bien dans le cas de Leading on ne peut pas dire le contraire ! Constamment d'une humeur maussade, il se déteste et ne fais rien pour changer cela. Sa vie ne se résume qu'a une chose, se plaindre et se convaincre que la vie en solitaire et mieux que celle en communauté. Sottise ! Il le sait très bien mais le nie et fuit tout contact quel qu'il soit. A quoi bon l'approcher, de toute façon il vous enverra sur les roses très vite et repartira sans un regard en arrière. On le prend parfois pour un fou, un malade voir un psychopathe mais qui sait ce qu'il est vraiment. Il l'ignore lui même ! Il n'est pourtant pas bien méchant, simplement dégouté, malheureux et évidement trop fier pour venir racontez ses malheurs a quelqu'un. Alors, il reste seul dans ses tourments et ne cherche pas a connaitre quelqu'un.
Maintenant arrêté, Leading Spark regarde le paysage autour de lui. Il lui ressemble tellement avec tout ses arbres morts, abattu pour une raison inconnue. Un soupir s'échappe de sa bouche pourtant close tandis qu'il ferme les yeux devant ce spectacle morbide. Un postérieur au repos, l'étalon finit par se dire que sa bonne étoile l'a quitté depuis longtemps pour veiller sur un autre au meilleur karma. Les rayons du soleil perce un instant les gros nuages noirs qui se mettent a obscurcirent le ciel, et éclaire une courte seconde la robe claire de l'étalon

(Je suis pas aussi forte ne RP que toi hein ^^)

Floralia marchait en réfléchissant. En fait, elle se demandait si elle aurait l'occasion de se faire des amis loyaux, ou bien au contraire de martiriser quelques poulains. Ses oreilles aplaties sur son crâne, elle se mit a petit trot, luttant contre le vent. Le paysage morbide et triste lui plaisait. Elle se sentait che elle ici. Floralia regardait les nuages avec délice, en pensant qu'ils allaient bientôt recouvrir le soleil et plonger le monde dans une totale noirceur. si bien que quand les nuages s'écartèrent légèrement, laissant pointer quelques rayons de soleils, elle fit la grimace et détourna la tête. Ses sabots heurtaient les branches à terre en produisant un bruit de casse. Floralia aimait cette environnement, c'était son univers. Elle grimpa sur un rocher et aperçut une silhouette alezane au loin. Elle hénnit en sa direction, lui lançant un regard flamboyant.
Un nouvel ami ou bien...
un ennemi ?

(nooooooooooooooooooooooooooon ! j'avais fait un super beau mess', mais il est perdu. Snif )

Le même rayon de soleil venait de passer sur la robe d'ébène de Midnight.
Elle marchait, se faisant discrète. Elle avait appris à passer inaperçue.
Elle faisait aussi attention à ne pas marcher sur les branches.
Elle croisa un arbre sur sa route.
Brisé en 2, sur un sol de pierre. Elle passa sur le côté en observant l'arbre.
Elle se rendit compte que tout les arbres étaient abattus. Elle ne savait pas comment.
Elle faisait tâche sombre dans ce paysage si clair.
Elle était facilement repérable.
Pourquoi était-elle venue ici alors ? Tout simplement parce qu'elle venait d'échapper aux hommes.
Cette terre est la première sur laquelle elle avait poser ses sabots.
D'après elle, cette terre est inhabitée.
Pourtant, elle entendit des branches craquer.
Elle se figea, tout les sens en alerte.
Seul le vent venait balayer ses crins d'ébène et emmêler sa queue aux crins si fins et soyeux.
Elle n'était pas consciente de sa beautée.
Même si certains étalons lui couraient après.
Son expérience lui avait appris à fuir le danger.
Renfermée sur elle-même, elle n'avait jusque là, fait confiance à personne.
Elle vit enfin un étalon cuivré, mais resta sans bouger.
Quelques minutes plus tard, elle entendit un hennissement derrière elle.
Elle tourna la tête, et aperçu sur un rocher, une pouliche fière.
Elle ne bougea pourtant pas.
Espérant que personne n'avait fait attention à elle, elle commença à partir à petits pas.
Mais elle fit craquer une branche et se figea.

( c'est une pouliche XD )

Floralia, laissant le vent lui courir le long du corps, observait les alentours. Soudain, une jeune jument arriva, accompagnée d'un craquement de branche.
Floralia l'observa. Elle avait une robe noire comme elle, et ses crins fins et soyeux s'enmêlaient dans le vent tandis qu'elle se tenait immobile.
Et celle-la... Amie ou ennemie ? De toute façon, elle ne m'a pas l'air maline...
Floralia la regarda avec mépris. Naïve créature, apparement. N'importe qui ne serait pas arrivée comme ça dans un lieu si triste. Elle semblait tétanisée à l'idée qu'on la voit. Sautant souplement du rocher où elle était postée, elle atterit sans bruit devant la jument et lui lança un regard flamboyant. Elle était belle, mais qui sait ce qui se cachait derrière son apparence d'ange ? Une idiote, une peureuse ? Ou bien alors une jument taciturne et calme ?
Floralia penchait plutôt du côté de la première supposition.
Tu penses, donc tu es... Continue dans ce chemin, et un jour, c'est sûr, le monde t'appartient.

Les yeux toujours clos, avec dans la tête ces mêmes idées que auparavant. Inlassablement il les retournaient, tentant de les chasser mais coriaces elles revenaient savourant avec délice les réactions désespéré de l'étalon qui continuait encore et encore a les enfouir sous un bonheur qu'il s'inventait. A l'extérieur on n'aurait pu croire qu'il était tranquillement entrain de profiter des derniers rayons de soleil, se reposant avant de retourner voir ses nombreux amis. On pourrait le prendre pour n'importe qui d'autre, quelqu'un de normal, heureux.. Mais il n'y était pas, non ! A ca aurait était beaucoup trop beau de pouvoir d'un coup de doigt tel une baguette magique, effacer tout ses mauvais souvenirs et avoir la force remonter la pente afin de pouvoir enfin respirer normalement sans sentir dans le coeur cette rancœur. Le vent frais balayait ses crins clairs, qui nonchalamment voletait pour retomber sur l'encolure épaisse, comme si même eux ignorait les tourments de Leading Spark.
Mais brutalement il fut contrait de rouvrir les yeux sur ce monde décidément bien réel. Un hennissement strident avait écrasé le silence pourtant si agréable. Lui était-il destiné ? Impossible de savoir, mais il espérait que non ou alors se convainquait que non. Toujours est-il que ses fines oreilles se relevèrent avec un semblant de conviction, voire d'espoir. Les prunelles noires et inexpressives de l'étalon alezan cherchèrent un instant l'origine. Hésitant il vit finalement une pouliche. Debout, immobile face a lui sur un rocher elle le regardait. Il était difficile pour lui d'accepter que dans une si petite créature autant de haine pouvait se ressentir. Les poulains, tellement pures et insouciant... Comment cette petite jument a la robe d'ébène pouvait déjà avoir ce sentiment la ancré en elle ? Alors le Tout Puissant blâmais aussi les plus jeunes, même eux n'avais plus droit a un soupçon de bonheur avant de voir leurs vie s'effondrer. Décidément le monde n'était plus le même et malgré lui, il éprouva de la pitié pour celle qui lui faisais face. Son regard flamboyant était sur lui, le sondant et sans doute se voulait-elle agressive ou imposante.
Et puis comme si une présence ne suffisait pas, un deuxième bruit se fit entendre. Concentré sur la pouliche, Leading Spark sursauta et tourna le regard vers une jument tout aussi noire que celle qu'il venait de quitter des yeux. Peut être était-elles apparentées ? L'espoir que cette inconnue n'était autre que la mère de la pouliche, prit de l'ampleur dans le coeur de l'étalon qui étouffa bien vite cette supposition en voyant la pouliche sautait avec élégance devant la jument. Cette dernière, semblait ne pas vouloir se faire voir et au fond de lui il se reconnu rapidement. Lui aussi avait-il cette démarche peu sure de lui et constamment sur ses gardes. La réponse ne l'intéressait pas et puis la suite des évènements lui fit l'oublier. L'entrevue silencieuse des deux demoiselles dura un certain temps durant lequel il ne bougea pas, penchant pour la probabilité qu'il pourrait s'éclipser sans qu'elle s'en rendent compte. Mais il abandonna vite son idée trop périlleuse étant donné le trop grand nombre de branches prête a craquer sous ses larges sabots. Leading Spark reposa sur elles, ses prunelles sombres attendant qu'une d'elles le remarque. Désir ou au contraire crainte, il ne saurait vous répondre.
Le soleil, s'était de nouveau caché derrière les nuages plus nombreux et plus menaçant. Annonçant, en plus d'une nuit glaciale, un violent orage.

Lilly regarda encore un peu la jument noire, puis détourna la tête. Elle se retourna vers l'étalon alezan et se dirigea vers lui au trot, sa queue fièrement relevée et sa tête haute. Il semblait craintif, et assez lâche. Toutes les caractéristiques des Lumineux. Allait-elle s'en faire un ami ? Elle en doutait. Il tentait de fuir, mais il laissa tomber et attendit que l'une ou l'autre le remarque. Arrivant près de l'étalon, elle s'arrêta et le regarda droit dans les yeux. Ce qu'elle vit la rendit mérpisante au possible. Il y avait de la pitié dans ses yeux. Il semblait avoir pitié d'elle, une jeune pouliche, alors que lui n'était qu'une épave, un navire près à sombrer dans les flots déchaînés. Avec un minimum de politesse, elle inclina légèrement la tête pour le saluer, tout en le jugeant d'un regard de lave en fusion.
Comment peut-il éprouver de la pitié, alors que lui n'est qu'un souvenir presque effacé ?

Poison coucha les oreilles.
Elle vit que la pouliche partit vers l'étalon qu'elle avait remarqué auparavant.
Lui, il était restait planté là.
Midnight, elle, rattrapa la pouliche au trot.
Maintenant, c'était SON regard à elle, qui flamboyait.
Ceci lui avait invoqué trop de souvenirs.
Elle coupa la route à la pouliche.
Puis elle se cabra de toute sa hauteur, montrant qu'ici, ce ne sont pas les poulains qui commandent.
Elle battit l'air de ses sabots, se reposa doucement, et fit mine de charger la pouliche, et leva un antérieur très haut: comme si elle faisait du pas espagnol, mais elle ne bougeait pas de place.
Pas question pour elle.
Elle avait encore un peu de fierté en elle, et comptait la garder.

L'étalon était loin d'être un lumineux et le fait que la pouliche le regarde avec un mépris qu'elle ne cachait pas, l'offusqua au plus haut point. Elle se sentait tellement sure d'elle, la petite. Ouh, mais les apparences sont tellement trompeuses ! Une épave, loin de la ou alors juste en extérieur. Certes, il n'était plus aussi fringants que dans le passé mais de là a le sous estimer ... Avec un ronflement sonore il la regarda s'avancer, son regard a présent planté dans le sien plus durs qu'auparavant. Ses fines oreilles jusque là, droites et attentives aux moindres sons, 'étaient cachés sous sa fine criniére a la couleur rousse claire. Le vent balaya ces mêmes crins qui voilèrent un instant les yeux du jeune mâle. La pouliche lui arrivait tout juste a l'épaule et elle semblait si sure de sa force qu'il réprima un sourire moqueur. Toute émotions disparu, excepté celle de la rancœur il releva un peu plus haut sa tête et la regarda de haut, avec un mépris non dissimulés. Et puis la jument noire rentra en scène, jusque la elle aussi n'avais pas bougé mais apparament le comportement trop hautain de la jeune yearling n'affectait pas que le moral de l'étalon. Elle s'était ruée en avant dans un trot plutôt rapide qui faisait danser ses crins ébènes avec grâce. Avec détermination, elle coupa la route de la pouliche puis se cabra avec douceur et feignit d'attaquer la petite a la même robe.
Leading Spark, une oreille levée et l'autre toujours couchée regardait la scène avec méfiance. Etant donné le caractère dont avait fait preuve la yearling, celle-ci ne se laisserait pas faire. Loin d'aimer se battre, il trouvait encore plus ennuyant de regarder un combat. Et puis bien que la pouliche se soit montré beaucoup trop agressive, un simple rappel a l'ordre devrait suffire. Autour d'eux, la pénombre continuait de s'épaissir avec en plus un épais brouillard et la température qui baissait de plus en plus.

Au coup qu'elle reçut, Lilly soupira. Décidément, ces adultes étaient vraiment bêtes ! Mais elle avait une bonne idée. Elle allait jouer la gentille pouliche, la pouliche qui se repentit de son regard.
Une douce brise parcourut son petit corps agile. Les feuilles mortes voletaient autour d'elle puis s'en allaient tourbilloner dans le lointain. Le ciel était gris, et quelques gouttes de pluie égarées était tombées sur elle, rendant son pelage noir luisant.
Elle prit alors sa ptite voix fluette pour répondre : " Désolée, sincèrement.."
Elle les regarda comme ça >

Bien... Amadoue-les.

Midnight ?