Au bord de l'île ( Libre )

Le pas d'une jument brisait le silence qui s'était installé dans le Lagon depuis la matinée. IElle avait longé l'île a une distance plutôt grande de la mer, puis avait voulut sans rapprocher. Traversant d'abord quelques arbres, elle arriva ensuite au lagon. Légement décue de s'apercevoir qu'à l'endroit ou elle était il n'y avait que très peu de plage, juste des cailloux, elle ne s'en montra pas moins ravie. La première fois qu'elle voyait la mer.. On lui en avait parlé, auparavent, on lui avait raconté plein de légendes mitiques sur cet être merveilleux, presque vivant. Smargana voulut s'en approcher. Le sol ruguex et parsemé de petit cailloux lui fit s'afficher une grimace sur son visage. Cela faisait assez mal. Elle avait l'impression que ses sabots brûlaient. Cela devait être parce que le sol avait été chauffé depuis toute la matinée par le Soleil, cet astre, ce deuxieme être presque vivant. Il ne brillait pas très fort maintenant, car quelques nuages fins le cachaient. C'était plutôt mieux ainsi,la jument n'aimait pas trop s'exposer longtemps au Soleil brûlant. Surtout quand il était au Zenith. Cela.. l'agacait. D'ailleurs il était bientôt midi. Mais Sma' n'avait pas faim. Elle voulait juste voir la mer. Avec prudence, elle s'en rapprochait de plus en plus, évitant soigneusement les cailloux qu'au put être trop pointu ou blessants. Enfin, elle arrive devant cette vaste étendue d'eau. A quelques centimetres. La jument eut son premier contact avec elle : elle la toucha de son museau. Cela ressemblait beaucoup à de l'eau tout court, en fait.. Mais cela restait diffèrent. D'abord, cela n'avait pas le même goût. C'était d'ailleurs plutôt moins bon, et ca donnait soif. Et puis, cette reserve de liquide aqueux était.. immense. C'était le paysage qui la fascinait surtout. Elle l'observait tranquillement, pendant un bon bout de temps, pendant qu'une brise de vent marin la berçait. Sma' huma l'air fortement. Elle aimait bien cette odeur maritime. Puis elle hénnit, assez fort. Elle hénissait rien, ni personne. Juste parce qu'elle avait envie d'entendre un bruit dans ce monde où elle se sentait terriblement seul. Cet univers avait beau être magique, il ne pouvait s'empêcher de souhaiter une compagnie, d'un poulain ou d'un adulte, la, maintenant, à l'instant. Quelques minutes plus tard, voir même une bonne demie heure, elle fit demi tour, et se posa contre un arbre, debout mais penché contre l'écorce de celui ci. Il ferma à moitié ces yeux, toujours à l'alerte du moindre bruit. Peut être quelqu'un avait entendu son hénissement? Non, il sera déjà venu. Il serait déjà la..